*Résurrection
« Tékhiyat
Hamétim » תחית
המתים
La résurrection
des morts est l’un des principes de base du Judaïsme, ne pas y croire
est contradictoire à la Torah, le Talmud et le Midrach regorgent de citations
à ce propos.
Tout juif refusant ce principe
ne mérite pas de rentrer dans l’Olam Aba.
Il est dit que la résurrection
des morts s’appliquera uniquement aux « Justes ».
Mais les Sages affirment
que tout juif habitant en Israël, que tout juif enseignant la Torah à
ses enfants, que tout juif respectant le Chabat et la sortie de Chabat
avec la Hvadala et que tout juif respectant la lecture du Chéma Israël
comme le demande la Torah, aura sa part au Monde Futur !
Il est à noter que l’incinération
d’un corps est strictement interdite, car elle est contraire à la résurrection.
Les habitants de Sodome ont
été détruits par D- et n’ont pas droit au monde futur. D- décida
cela par leurs innombrables méfaits immoraux et de ce fait, ils ne ressusciteront
pas.
Les explorateurs à part
Calev et Yéhochouâ n’ont pas le droit également à la Résurrection
pour avoir dénigré la Terre d’Israël.
Moshé ne cessa pas de demander
le pardon de ses fautes à D- pour pouvoir entrer en Terre Sainte.
D- lui fit comprendre que
s’il entrait en Terre Sainte, les six cent mille âmes qui devront mourir
dans le désert, ne rentreront jamais en Israël aux temps du Machia’h
car ils ont péché envers D- et que seuls leurs enfants atteindront la
Terre Sainte de leur vivant.
Alors Moshé devait
choisir : entrer en Terre Sainte et condamner les six cent mille âmes
à n’avoir plus de part dans l’Olam Aba ou à être enterré dans le
désert avec les six cent mille fils d’Israël et à la venue du Messie
leur servir à nouveau de guide pour les faire entrer en Terre d’Israël.
La résurrection fait parti des treize principes de notre foi
énoncés par Maïmonide.
13. Je crois d’une
foi parfaite que se réalisera la résurrection des morts, lorsque telle
sera la Volonté du Créateur.
C’est la décomposition
du corps qui fait germer la vie à venir tel un grain de blé qui se décompose
pour donner un nouvel épi.
Le corps est une enveloppe
servant à l’âme de pouvoir faire des Mitsvot grâce au libre arbitre
que l’homme est doté. Une âme ne peut pas accomplir de Mitsvot sans
son enveloppe charnelle. Toutes les Mitsvot recueillies durant l’espace
de temps que l’âme était unie avec le corps vont l’aider à s’élever
vers les sphères supérieures pour une nouvelle vie éternelle et de dimension
différente, mais cela après que son corps soit décomposé dans sa tombe.
Il est d’ailleurs annoncé
par les Sages que l’âme reste en suspend durant la première année
de la mort car l’âme est constamment convoquée par les Cieux pour rendre
des comptes sur sa vie antérieure, cette période d’attente correspond
bien à la décomposition de son enveloppe charnelle.
Il existe des textes relatant
ce que sera la vie dans le « Olam Aba ».
L’âme retrouvera le corps
dans lequel il a séjourné, voir dans le « Livre de Daniel ». Certains
auront des vies éternelles, d’autres reviendront pour devenir des objets
de répugnance.
Il y a certaines traditions
qui annoncent que la vie sera similaire à celle que l’on a connu sur
terre, les hommes pourront se marier, travailler avec beaucoup de facilité
et les résultats seront toujours positifs, ils pourront manger et auront
une vie très longue.
Alors que Nos Sages nous
disent que dans le Olam ABA, nous n’aurions pas besoin de manger, de
boire ni d’enfanter et que la haine, la jalousie et toutes les formes
de défauts qui existaient auparavant seront inexistantes. Seule l’Émanation
de D- sera notre aliment.
Maïmonide a mis un point
final à toutes ses affirmations en déclarant que toutes les interprétations
sur la résurréction des morts sont des théories et des notions qui dépassent
l’entendement humain.
L’homme n’ayant pas
les facultés intellectuelles pour comprendre ce phénoméne, mais il est
une certitude que D- par miséricorde a permis à l’homme « Juste »
de renaître dans un monde de spiritualité .
L’âme est une
source divine qui apporte l’existence même et la vie à toutes les créatures.
L’âme d’un suicidé
n’a pas accès au Monde Futur, car l’âme a été libérée avant son
temps et elle n’a pas pu effectuer son rôle, elle a donc manqué son
achèvement, de ce fait elle doit errer sans fin et ellle ne pourra jamais
accéder au monde à venir. Les Sages interdisent de porter le deuil pour
un suicidé.
Voir : *Homme
* Guilgoul
.
Dans la guématria,
la valeur numérique de « Guilgoul » est égale à celui de « ‘Hessed
».
L’âme de l’homme
peut se réincarner trois fois « Guilgoul » (Job 33 :29), d’autres
disent que l’âme a la faculté de se réincarner plusieurs fois si le
besoin s’en fait ressentir, car si l’âme n’a pas eue la faculté
de s’élever, elle revient sur terre pour échapper au Guéhinam.
De nos jours, la plupart
des âmes arrivant sur Terre sont déjà venues auparavant faire un séjour
dans une enveloppe charnelle. D’après les cabalistes, il n’y a plus
d’âmes « neuves » qui arrivent sur Terre. (Nahar Shalom 30b).
La Cabale nous indique sans
détour que l’âme revient sur Terre pour réparer les fautes commises
dans son ancien corps. Ces réincarnations ou « Guilgoulim » de gens
décédés reviennent dans des nouveaux corps humains. Ils peuvent revenir
sur Terre en se réincarnant dans un corps d’animal (métempsycose) ou
dans des végétaux.
Pour ses raisons le mélange
de certains végétaux est interdit par la Torah, le fait de mélanger
des végétaux entre eux comme des plantes avec des arbrisseaux qui sont
habités par des « Guilgoulim » cela entraînent des souffrances supplémentaires
aux âmes.
Pourquoi D-, a
t-il réglementé le sort des âmes ?
D- avant tout ne
veut pas enlever la vie, car la vie est intégrante à lui-même, de ce
fait, celui qui reçoit une âme, doit avoir une seconde chance de se réhabiliter.
« Et
D- créa l’homme en poussière détachée de la Terre, Il lui insuffla
dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante
» (Béréchit 2,7).
Cette création, D- a voulu
qu’elle soit évolutive, l’homme possède en lui et autour de lui,
tous les moyens d’évoluer. Son cerveau est un outil encore inégalé
à notre époque, malgré la toute dernière technologie.
Cette évolution n’est
pas forcément vers la science, mais plutôt vers la spiritualité. C’est
la raison essentielle du « Guilgoul ».
D- n’aime pas qu’une
âme se perde dans les dédales de l’infini, chaque âme a donc une chance
de se faire pardonner, c’est le même principe que la « Téchouva »
sur Terre, et c’est parle passage successif de l’âme sur la Terre
que celle-ci peut se corriger ou se réparer.
D’après les cabalistes,
il existe trois cas majeurs expliquant le retour de l’âme sur Terre
:
-1 Le Tsadik
On constate souvent que
la plupart des Tsadikim ont une vie pleine de souffrances. Il est dit à
leurs propos que ceux sont des « Justes » dont leurs âmes sont en cours
de « restauration » car malgré leur sainteté, ils doivent réparer
certaines fautes de leurs vies antérieures. La plupart sont des fils de
« Racha ». Le « Racha » ayant une bonne vie sur Terre et il est en
général un fils de Tsadik !
-2 Les Autistes et
autres cas.
Ces cas sont en général
une réparation de l’âme. « Tikkoun ».
-3 Les Avortements.
Ils sont considérés comme
un « Crime », car ses âmes devront revenir à nouveau sous ordre divin
et cela leur procure de très grandes souffrances.
Si l’avortement a été
fait pour sauver la vie de la mère, cela n’est pas considéré comme
un crime aux yeux de D-.
- Les autres
cas.
L’homme ne peut pas prétendre
à décider de son avenir spirituel, il ne peut que s’assurer une destination
égale à son comportement en pratiquant le bien et les mitsvot autour
de lui.
Chaque homme possède son
propre tempérament. Il peut être de nature mélancolique ou de nature
joyeuse ou il peut posséder une nature à rechercher le bien, etc.…
Le tempérament de chacun pousse sans cesse l’homme vers ses pulsions
cachées. Dans ces cas, il est très difficile pour l’homme de se parachever
spirituellement et il devra revenir sur Terre pour s’accomplir. Les attitudes
et les mitsvot accomplies durant sa vie terrestre feront définir les caractéristiques
de son Guilgoul.
Ces âmes peuvent être dirigées
vers le « Gan Éden » après purification. Elles peuvent être aussi
dirigées vers le « Guéhinam » pour restauration et purification pour
une durée de un à douze mois. Certaines âmes fortement souillées devront
être en errance un certain temps pour se « décanter » pour se débarrasser
de toute leurs souillures avant d’être acceptées dans le « Guéhinam
».
Ces Guilgoulim peuvent revenir
sur Terre dans le corps d’un animal, dans un végétal ou dans un corps
minéral.
-Un cas très douloureux
est celui du suicidaire.
Cet homme devra parachever
de force sa destination finale. Cette destination passe par des étapes
très douloureuses pour l’âme, car ces étapes sont des stages de «
reconditionnement de l’âme ».
-Et enfin, les autres âmes
qui ont perdues toutes leurs « substances » par de très mauvaises actions.
Quand un homme fait des
mauvaises actions de façon volontaire et sans aucune envie de repentir
avec un penchant vers le mal très accentué ; son âme sera sans doute
perdue à jamais et pour certaines, elles seront brulées.
• Une autre approche
des Cabalistes expliquent également les trois cas standards d’un Guilgoul.
-
1er cas : Il concerne l’homme de tous les jours avec ses
actes et ses pensées. Ainsi au fil des jours, il n’a pas pensé ou n’a
pas voulu réparer ses fautes.
-
2ème cas : Il concerne principalement une personne qui
est morte sans descendance.
D- lui permet de se racheter
par un acte que l’on nomme le : « Yiboum».
D- est clair à ce sujet
: l’homme a un devoir essentiel sur Terre, il doit procréer ! Le Yiboum
lui permet de renaître par l’intermédiaire de l’union de sa femme
et de son frère.
Le lévirat (yiboum) (Dévarim
25,5-10 : Lévirat) est un commandement qui revient au frère d'un homme
marié, mort sans avoir eu d’enfants .Les proches doivent préserver
le patrimoine du défunt pour la reconduction de ses biens au sein de la
famille, le frère ou le plus proche parent et en droit d’épouser la
veuve et de ce fait, il pourra gérer tous les biens de son frère.
D- indique que le premier
enfant issu de leur union recevra l’âme du défunt et cet enfant sera
considéré comme un descendant à part entière et prendra possession
héritera de tous les biens appartenant au défunt.
Le refus des frères d’épouser
leur belle sœur dégagera celle-ci de cette ordonnance. Cette séance
se nomme « ‘Halitsah » et suite à ce refus, la femme devra cracher
sur la face du frère en question et lui enlever sa chaussure.
Les Cabalistes expliquent
que le fait d’enlever sa chaussure est en relation avec le corps et l’âme,
car le corps est la " semelle de l'âme ". L’homme a besoin de se chausser
pour se protéger de tous les obstacles du sol durant sa marche, il en
est de même pour son âme qui a besoin du corps pour se protéger durant
son séjour sur Terre.
L’important de cette «
Mitsva » est de permettre au défunt d’avoir une occasion de renaître
dans ce monde. Certains comparent cette action comme un « Guilgoul »,
car elle donne une chance au défunt d’avoir une descendance. La Torah
indique même qu’elle offre cette occasion unique au défunt sans descendance
de renaître dans le corps de l’enfant qui naîtra de cette union (frère
et belle sœur).
-
3ème cas : Le « Ibour ».
Il présente un caractère
plus complexe, car il s’agit d’une âme qui s’additionne à
une autre âme pour l’aider
à accomplir son rôle sur Terre. « Ibour ».
En général, il s’agit
d’un homme sain qui n’a pas la force ou l’opportunité de faire face
à son devoir. Il ne s’agit pas forcement d’une âme, mais d’une
« étincelle Divine » qui est présente pour le surmonter dans sa tâche.
Par contre, si cet homme
commence à faire de mauvaises actions, il peut perdre cette âme supplémentaire.
Dans cette même catégorie,
il existe de nombreuses âmes en errance souffrant terriblement durant
leur parcours incessant qui recherche un corps à habiter. On peut parler
de corps « Possédé », mais ce phénomène se nomme
« Dibbouk ».
• Le
Dibbouk :
Certaines âmes
ne trouvent aucun repos dû à leurs nombreux péchés commis et elles
ne peuvent se réincarner que dans le corps d’un impie. Ces mauvaises
âmes prennent possession d’un corps de personnes vivantes. Cette possession
est appelée : « Dibbouk ».
Vers le 16ème siècle,
cette croyance qui remontait à l’époque du 2ème Temple, se diffusa
très rapidement au point de voir naitre des recueils sur les différentes
façons de déposséder ces corps de ces « Mauvais esprits ».
Il est dit que le Juste
a souvent une vie tourmentée car la plupart du temps son âme provient
d’un impie et cette âme réincarnée à besoin de souffrir pour se purifier
à condition qu’elle soit dans le corps d’un Juste pour conserver son
élévation.
L’âme ensuite peut atteindre
le Gan Éden, et elle sera éclairée de la lumière divine éternellement.
Les âmes qui errent de cette
sorte doivent accomplir un travail de « réparation » très important,
car la gravité de leurs actions sur la Terre, ne leurs permettent pas
d’aller au « Guéhinam ». Pour cela, elles doivent souffrir pour se
débarrasser de leurs impuretés durant de nombreuses années.
Ces âmes sont suivies par
des « Anges du Mal » qui ne cessent de les battre. Ceux qui respectaient
le Chabat, ont un répit uniquement le Chabat et ceux qui ne respectaient
pas le Chabat sont battues tous les jours.
Afin d’éviter ces souffrances,
ces âmes errantes cherchent des corps qui fautent pour pouvoir « rentrer
» dans leurs corps.
Il y a eu un cas d’une
fillette de 13 ans, qui par mégarde n’avait pas prononcé la bénédiction
sur un verre d’eau et qui fut prise par une de ces « Ames Perdues ».
De cela, nous apprenons
l’importance de prononcer les bénédictions sur les aliments que l’on
consomme et qui ont un rôle de délivrance de l’ « Étincelle Divine
» contenue dans chaque aliment.
• La relation de l’âme
avec notre alimentation.
Pour certains Guilgoul,
la réincarnation peut être faite dans un fruit ou dans un animal, il
est donc de la plus grande importance de libérer leur âme en récitant
la bénédiction adéquate.
Le fait de prononcer une
bénédiction avant de consommer un aliment, libère l’aliment de son
dû envers D-.
Tout aliment créé par
D- a un objectif à atteindre, ce qui lui implique une direction précise
dont l’homme a la responsabilté, du fait que tous ces produits sont
crées pour ses besoins.
Si l’homme a la reconnaissance
envers D- d’avoir la jouissance de son alimentation, il devra remercier
D- de ce cadeau si varié, en saveurs et en couleurs. Ainsi, D- donne à
l’homme un double cadeau : le premier est son alimentation, et le second
est le choix de libérer de cette nourriture une bénédiction à la Terre
productrice et de libérer une âme en réparation.
S’il on analyse ce phénomène,
on comprend que D-, donne à l’homme la possibilité de libérer l’âme
d’un défunt, à la condition que l’homme remercie D-, de ses bienfaits
et en s’assurant que l’ aliment qu’il a consommé, va bien remplir
sont rôle par sa conception et par sa finalité.
Quand l’âme a pénétré
un corps, elle ne peut plus être battue par ces « démons ». Par contre,
le corps habité est à la merci de cette nouvelle âme et on constate
des comportements anormaux et terrifiants car l’homme possédé n’a
plus la maitrise de son corps et son âme souffre également de la présence
de ce Dibbouk.
Certains Rabbanim ont réussi
à parler à ces « âmes perdues » et ils ont appris quels étaient leurs
péchés et qui ils étaient. Certaines « âmes perdues » demandaient
des prières ou des Kaddish pour que leurs âmes puissent être dirigées
vers le « Guéhinam » et en échange, ils promettaient de quitter le
corps de la personne possédée.
Une âme qui possède un
corps doit sortir par une partie du corps qui deviendra inutilisable. Les
Rabbanim demandent à ces âmes de sortir soit par le petit doigt ou par
l’orteil.
• Symbiose entre le corps
et l’âme.
Quand une âme à été
nettoyée et réparée, elle possède une certaine identité qui doit correspondre
à un corps.
En règle générale, le
corps est préparé à recevoir une âme bien spécifique à son image.
Il n’est pas rare qu’une réincarnation trouve un corps dans la proche
famille. Pour que la mission de l’homme soit réalisable, il faut que
l’âme soit partenaire de son enveloppe.
Il y a une question qui se
pose au sujet de la fin de la « mission » de l’âme sur Terre :
Quel est le corps que conservera
l’âme qui s’est réincarnée dans plusieurs corps sur Terre, après
son Tikkoun ?
Il existe trois avis qui
font référence à ce sujet parlant de la compatibilité des âmes avec
leurs corps :
-1) Le premier avis est celui
du Rav YIts’hak AVRABANEL, qui annonce que c’est le premier corps qui
prime car elle représente sa première enveloppe qui est donc sa source
première !
-2) Rabbi Chimon Bar Okha,
affirme que ce ne peut être que dans le corps où l’âme a atteint sa
plénitude et sa perfection que l’âme restera car ce corps est en harmonie
avec son discernement.
-3) D’autres Sages disent
que notre âme n’est autre qu’une étincelle Divine est par conséquent,
l’âme peut être à la fois dans tous les corps qu’elle a habitée.
Il est à noter que certains
Guilgoulim ne sont pas dû à des fautes, mais ils proviennent de grands
Tsadikim qui ont le rôle de retransmettre un certain savoir en se réincarnant
dans le corps d’un homme « Saint » qui aura le devoir de laisser des
écrits et des enseignements importants pour le Peuple Juif.
Certains Sages disent que
l’âme devrait revenir plusieurs fois afin que dans ses diverses réincarnations,
elle puisse avoir respecté les 613 commandements, car il y a certains
commandements applicables uniquement aux prêtres.
Il existe deux affirmations
concernant le nombre de fois qu’une âme est susceptible de revenir sur
Terre :
- Dans « Job 33,29 »,
on apprend que l’âme peut revenir 2 à 3 fois. Cette affirmation est
largement présente dans de nombreuses sources.
- D’autres annoncent,
que l’âme à la faculté de revenir même « 1000 fois » si le besoin
se fait ressentir !
Comme il est annoncé :
« Chose qu’il a ordonné pour 1000 générations » (Téhilim 105§8).
En fait les deux avis sont
largement repris par les Sages qui soulignent que les impies ont le droit
de se réincarner trois fois pour réparer leurs fautes. Les Justes peuvent
se réincarner 1000 fois, car on ne parle plus de réparation, mais d’élévation
et de perfectionnement.
Nous avons un exemple très
précis de l’âme d’Abel qui se réincarna dans le corps de Chem puis
enfin dans le corps de Moshé.
Chem était connu aux temps
d’Abraham et de Yaâkov pour sa fameuse Yéchiva.
Moshé avait eu le privilège
d’apprendre la Torah au Peuple d’Israël.
Le nom de Moshé provient
donc de « Mem » de Moshé, le « Chin » de Chem et le « Hé » d’Abel.
L’âme a donc une aide
Divine qui lui permet de se purifier par réincarnations successives.
Le Guéhinam ne peut pas
purifier complètement une âme qui n’a pas respectée les commandements,
ces âmes sont donc obligées de se réincarner dans des corps d’animaux
et doivent subir d’horribles souffrances. On peut comparer l’âme à
un vêtement que l’on a sali sans le laver. Pour récupérer ce vêtement,
nous devons utiliser des produits détachants très forts qui altèrent
les fibres du vêtement.
L’animal devra appartenir
à un Juif pratiquant qui consommera sa viande en récitant la bénédiction
adéquate. Cette bénédiction fera libérer l’âme vers son élévation
spirituelle.
Nous comprenons l’importance
de réciter également les brakhot du matin qui permettent de remercier
D- de nous avoir donné une âme et une source de vie :
« Eternel, l’âme
que Tu as mise en moi est Pure et Tu l’as créée, Tu l’as façonnée,
Tu l’as fabriquée, Tu l’as insufflée dans mon enveloppe charnelle,
Tu l’as gardée en moi et Tu la reprendras, Tu la redonneras à mon corps
dans le
« Monde Futur ».
Hélas, la plupart des «
Enfants d’Israël » ont besoin de se réincarner pour finir leurs tâches
que D- leurs a attribué et pour la raison pour laquelle, il nous a créé.
Le Roi David s’est exprimé
ainsi : « Il n’existe pas un Juste sur Terre qui n’ait pas fauté
»
Particulièrement chez nous,
responsables de notre patrimoine spirituel, l’âme doit travailler son
côté spirituel et psychique et elle doit parachever son côté physique
qui émanent des composants de sa propre composition :
- Le Néféch, Le Roua’h,
La Néchama, Le ‘Haya et le Yé’Hida. (Chaar Haguilgoulim).
En conclusion
:
Il ne
faut pas voir le « Guilgoul » comme une
punition, mais comme un chemin menant vers
la perfection. Cette perfection est primordiale, car chaque âme est le
reflet de l’autre et ainsi, elles forment le » Peuple d’Israël ».
La réunion de toutes ces âmes alimentent
le mécanisme divin qui permet la régulation de toutes
les âmes par les « Séfirot ». Le but ultime et former une assemblée
élue par D-, et saine par leur propre volonté
et de ce fait capable de réparer la
faute originelle de notre ancêtre
« Adam ».
A la réunification
de toutes ces âmes, nous pourrons être sûr de l’arrivé imminente
du Mashiah.
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Tiré du Livre " HACHEM E'HAD" - Bases essentielles du Judaïsme-
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