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Afin de vous aider à perpétrer le souvenir de nos êtres chers disparus, nous vous présentons un dossier complet sur la "Mort" et le Judaïsme  et les differentes prières à connaître. 
A la fin de ce dossier; vous trouverez un moyen simple et efficace de perpétrer  le nom de chaque défunt et de vous rappeler la date de la Haskara.
1- Le rôle de chaque juif lors de la perte d'un proche.
    • - Que dit la Torah et nos Sages.
      1.  -Mort et le Deuil >>>>>>>>>>>>>>>>>> 
      2.   -Les Trente Jours ou « Chlochim >>>>>
      3.   -La Kéryah >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
      4.   -L’enterrement et La pierre tombale >>>
      5.   -L’Anniversaire du décès >>>>>>>>>>>

     
2- Les Prières.
  • - Le Kaddish ( Hébreu-phonétique).Sépharade & Ashkénaze.
  • - La Haskaba pour un homme et pour une femme.

  • 3- Le Souvenir . La force insoupçonnée des Téhillim.

    1. - Rappel des dates des Yahrtzeit- Haskara.
    2. - Lire les Téhilim; en Hébreu; en phonétique et en français.
    3. - Réserver une plaque commémorative définitivement
    4. - Lien pour calculer la date du Yahrtzeit - Haskara
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    * Tiré du Livre  " HACHEM E'HAD" -  Bases essentielles du Judaïsme-  Info : priorite1@yahoo.com
    Copyright © Tous droits réservés- Aucune reproduction même partielle sans l'autorisation
    de l'auteur.
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    *Mort et le Deuil
    L’homme devra se présenter devant son créateur après la mort et là il sera jugé devant le Tribunal Céleste.
    La première question qu’il lui sera posé : As-tu consacré du temps pour étudier la Torah ?

    Après la mort, l’âme passe devant l’ange Tahariël chargé de mener cette âme soit dans le Palais Livnat Assapir si cette âme n’est pas souillée ou vers le Guéhinom chargé de la réparation des âmes pauvres en mitsvot.

    Certains affirment que l’on ne doit pas essayer de faire parler un mort, surtout Chabbat. Ils utilisent un os d’un animal nommé « Yaduah » qu’ils introduisent dans la bouche du mort.
    Cet os à le pouvoir d’enregistrer toutes les réponses aux questions et c’est seulement le nécromancien qui soumet son corps à diverses épreuves peut enfin lire toutes les réponses contenues dans cet os. « Le questionneur d’évocation » introduisait cet os dans sa bouche et l’os parlait de lui-même, ou encore il se privait de nourriture en s’allongeant dans un cimetière afin que son corps devienne impur et ainsi il pouvait interroger les morts.

    Ils disent aussi qu’un mort peut être remis en vie par des incantations durant les douze mois de son décès. Le corps reste entier lié à son âme pendant la première année. L’âme est constamment appelée dans les « Cieux » pour rendre des comptes et à chaque fois, elle regagne son corps. De cette façon, le défunt peut être ramené à la vie durant l’année de sa mort. Après l’année écoulée, l’âme prend place dans son monde divin et ne peut plus le quitter.

    Abraham avait demandé à D- quelle serait la sanction que son Peuple subirait si celui-ci ne respecterait pas la Torah et le Temple. En réponse, D- lui demanda de choisir la punition entre l’exil durant la vie et le Guéhinom après la mort.

     Après une journée de réflexions et sous conseil divin, Abraham choisit l’exil qui malgré les souffrances et les atrocités ne sont rien en comparaison au « purgatoire » ! 
    Abraham ne voulant pas que les âmes du Peuple d’Israël souffrent durant leurs passages dans le Guéhinom dont les souffrances d’après les sages dépassent l’entendement humain !

    Toutes les âmes ont besoin de se purifier en se plongeant dans la rivière Dinour pareil à un Mikvéh pour être complètement pure. Les âmes qui sont jugées irrécupérables sont brûlées dans cette même rivière.
    Les enfants peuvent favoriser le jugement divin de leurs parents après leur mort et leur éviter ainsi de subir des châtiments sévères, s’ils récitent le Kaddish durant la première année de leur décès.
    Il ne faut pas se lamenter sur les morts, car D- annonce que le Monde à Venir est meilleur que le notre. C’est donc une bonne chose en soi que de mourir, car cela permet d’aller vers une vie éternelle et pleine de sainteté. 

    Il n’est pas recommandé d’aller au cimetière durant le mois de Nissan.
    Il est d’usage d’aller au cimetière la veille de Roch Hachana pour se recueillir sur les tombes des Tsaddiqim.

    Les 4 peines capitales sont : La mort par lapidation
                                                  La mort par le feu
                                                  La mort par décapitation 
                                                  La mort par strangulation
    *Le Deuil 
    Notre présence dans ce monde est passagère et préparatrice.
    Nous devons entreprendre de nombreuses Mitsvot pour en recueillir les fruits dans le Monde à Venir.
    Il est sage et profitable qu’un agonisant puisse faire « Téchouva » avant de mourir ou prononcer quelques mots à D- pour se faire pardonner de ses fautes.
    On doit assister une personne agonisante en évitant les cris, les pleurs, les bruits et toutes autres manifestations qui pourraient le déranger.

    A son dernier souffle de vie, toutes les personnes présentes doivent réciter le « Chéma Israël » et le « Tsidouk Hadine ».
    Le fils s’il est présent doit fermer les yeux du défunt. Après le mort doit être déposé à terre en prenant soin qu’il soit toujours couvert. On prendra soin de vider tous les récipients contenant de l’eau se trouvant dans le domicile du défunt.

    Il est interdit de boire ou de manger dans la chambre où repose le mort. Si le mort vient juste de décéder et qu’il n’y a qu’une seule personne présente, cette dernière ne doit en aucun cas laisser l’expirant seul.
    Les proches devront tout faire pour éviter toute autopsie sur le défunt. 
    Ils devront également respecter certaines lois propres au deuil pour : la mère, le père, le fils, la fille, le frère, la sœur, le mari et la femme et nos Sages ont rajoutés le demi-frère et la demi- sœur et cela pendant sept jours : « Chiva ».
    Après l’inhumation, les endeuillés : « Avélim » ne quitteront plus le domicile durant sept jours, sauf le Chabat. Le Chabat soir, le rabbin officiant les accueillera et prononcera la prière traditionnelle de « Nihoum Avélim ». Il est d’usage de laisser bruler une flamme tous les jours à mémoire du défunt : « Nérh Néchama ».

    Le deuil passe par quatre étapes :
    1-Le décès jusqu’à l’inhumation.
       Les endeuillés se doivent de faire toutes les préparations pour l’enterrement.
    2-Les endeuillés doivent entreprendre sept jours de deuil complet dés l’enterrement, ils ne doivent 
       pas quitter leurs maisons et ils sont soumis à des interdictions suivantes :
    Les Interdictions :
    - interdiction de se couper les cheveux (trente jours)
    - interdiction de se couper la barbe (trente jours)
    - interdiction de se baigner (trente jours pour tout le corps)
    - interdiction de manger de la viande et boire du vin
    - interdiction de réciter Arbit à Motsé Chabbat
    - interdiction de réciter « Acher Yatsar » après ses besoins
    - interdiction d’étudier la Torah et de mettre les Téfilin
    - interdiction de travailler
    - interdiction d’avoir des rapports conjugaux
    - interdiction de manger assis sur une chaise
    - interdiction de mettre des chaussures en cuir
    - interdiction de saluer (trois premiers jours et après il ne pourra que répondre)
    - interdiction de participer à des réjouissances (une année)
    - nterdiction de se marier (trente jours)

     

    * Les Trente Jours ou « Chlochim »

       Sont les 23 jours restants après les 7 jours où les endeuillés peuvent participer à des travaux ou 
       encore reprendre leur travail, mais ils sont soumis à certaines interdictions indiquées au dessus.

    4-Les enfants doivent se soumettre à un deuil plus restrictif pour leurs parents. Durant une année, 
       ils ne pourront pas participer à des fêtes. 
     

    La famille couvre en général tous les miroirs et la télévision de la maison plus par coutume car ce n’est une halakha.

    La personne qui vient de perdre un parent ou un proche est nommé « Onéne » et après l’enterrement « Avel ». Le deuil commence dés que la tombe a été recouverte de terre.
    Un Cohen ne doit pas entrer dans le domicile d’un mort car la Torah lui impose une certaine « Sainteté ».
    Un mort rend impur tout son entourage qui se trouve dans sa demeure, même une autre maison attenante ayant des ouvertures peuvent recevoir l’impureté du mort.
    Un mort qui se trouve à l’extérieur propage une impureté de deux mètres (4 Amot) autour de lui. 


    *La Kéryah

    Les personnes venant de perdre un proche doivent faire « Kéryah » qui est une déchirure du vêtement dés que la personne a rendu son dernier souffle. En cas d’oubli, cela peut encore se faire durant les sept jours d’Avélout.
    La déchirure doit être faite dans la partie supérieure du vêtement prés de la gorge. L’officiant entaille le vêtement puis l’endeuillé continue la déchirure du haut vers le bas.
    Celui qui n’observe pas cet ordre rabbinique est passible d’une condamnation de mort par les cieux.
    Il est dit que celui qui est enterré en Eretz Israël est comme s’il était enterré sous l’autel. 

    La personne doit réciter une bénédiction debout :
    « Baroukh “atah Ado-Nay Elohénou melekh Haolam dayane ha’emet “ 

    Il est préférable que le mort soit enterré le même jour. Il est de coutume de donner de la Tsédaqa.
    C’est seulement après que le corps soit enseveli que les prières : « Tsidouk Hadine » et le « Kaddish » peuvent être récités. 
    L’assistance présente ensuite leurs condoléances et procède à la sortie du cimetière aux lavages de mains en versant trois fois de l’eau sur chaque main sans faire de bénédiction et sans se sécher les mains.
    Il est fortement conseillé de se laver les mains avant de rentrer chez soi ou de s’arrêter dans un endroit avant de regagner son domicile. 
    De retour à son domicile le Avel doit prendre un repas préparé avec de la nourriture ne lui appartenant pas.

    La Séouda Havraa qui est le repas de condoléances.
     Il est composé d’œufs durs, de lentilles et d’olives. Ces mets sont tous de formes arrondies et sans orifices comparés aux endeuillés qui dans la tristesse ne parlent pas.
    Les jours de deuil, il est d’usage que les affligés mangent des lentilles comme premier repas ou un œuf car les lentilles ont une forme arrondies comme l’œuf et sans aucune trace ce qui est comparé a une personne endeuillée sans bouche qui ne doit pas parler et que l’on ne doit pas saluer et qui ne doit pas saluer pendant les trois premiers jours de deuil.


     

    *L’enterrement et La pierre tombale et le Kaddish
     

    Les funérailles devront se déroulés le même jour ou reportés au lendemain. Le Chabat et durant les fêtes et en cas de problèmes, la famille devra réduire le délai de l’inhumation au mieux.
    Après le lavage du corps par la « Hévra Kadisha » les hommes sont enveloppés par leur Talith dont les 
    « Tsitsit » ont été rendu «Passoul ».
    Le corps est ensuite inhumé en Israël sans cercueil.
    Il est formellement interdit d’incinérer le corps d’un Juif ou de procéder à une autopsie.
    Les hommes ont généralement la coutume de jeter trois fois un peu de terre dans la fosse afin que la dépouille soit complètement recouverte de terre.

    La pierre tombale et le Kaddish :
    Il est important de s’occuper de la pierre tombale « Matséva » après les sept jours. C’est une protection pour le mort contre les mauvais esprits et cela permet également de finaliser la dernière demeure du mort. Les inscriptions qui seront gravés sur la pierre tombale ne seront pas en relief.

    Les Avélim doivent prononcer le « Kaddish » durant les prières journalières. Le Kaddish a un pouvoir libérateur. En effet l’âme est sensible à cette prière et elle lui permet de se dégager du Guéhinam vers le Gan Éden. Le Kaddish doit être récité durant les 12 mois moins une semaine du jour de l’enterrement. 
    Le Kaddish doit être prononcé avec concentration et sans précipitation. Chaque mot a une importance capitale et de répondre « Amen » est aussi important que de réciter le Kaddish.
    La personne qui récite de manière inappropriée le Kaddish tourmente l’âme du mort.
    Il y a encore beaucoup trop de personnes qui récitent le Kaddish précipitamment en avalant les mots. Ces personnes devraient s’abstenir de cette tâche car elles ne se rendent pas compte le mal qu’elles occasionnent aux âmes.

    Il y a également une action libératrice très forte pour l’âme et qui permet le « Ilouy Néchama » 
    l’élévation de l’âme est de donner la Tsédaqa à des institutions religieuses qui permettent l’extension et l’étude de la Torah. D’ailleurs une bonne conduite religieuse des enfants du défunts peut à elle seule annuler la sanction du Guéhinam.

    Il est d’usage d’allumer une veilleuse à la mémoire du défunt pendant les sept jours de deuil et il est même conseillé de faire brûler cette veilleuse durant les trente jours, car cette veilleuse représente l’âme du défunt. 
    "Nér Néchama ".


     

    *L’Anniversaire du décès

    Après l’année écoulée, l’âme est jugée par le Tribunal Divin et va être dirigée vers un autre degré de spiritualité. Ce jugement prend en considération la conduite religieuse des enfants ou de ses proches. D’où l’importance de respecter et de célébrer l’anniversaire du décès « Yartseit » par les proches et surtout par les enfants.
    Les enfants devront jeûner chaque année pour l’anniversaire de leurs parents. Le jeûne est annulé s’il tombe le jour ou on ne récite pas les « Ta’hanoune ».
    Il est de coutume d’aller à la synagogue et de réciter le Kaddish avec un minian et le Chabat, choisir la 7ème montée qui permet de réciter le Kaddish devant la Torah.

    On se recueille sur la tombe en lisant des Téhilim, on allume des bougies à la mémoire du mort
     et on récite la petite prière :
    « Nous allumons cette bougie pour l’élévation de l’âme et à la mémoire de…. Afin que son âme repose en paix dans le Gan Éden.»
    Il n’y a pas de montée au cimetière le mois de Nissan.

    On finit par une étude de la Torah (Michnayot) et on donne à la Tsédaqa.


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