_______________
Pour inscrire
le nom
d'une
personne et lire les tehilim pour sa guérison.
_______________
_______________
_______________
_______________ |
en construction
Le
‘HAM ETS
La fête de Pessah est marquée
par la triple défenses de consommer, de tirer
profit et de posséder du ‘Hamets
pendant les huit jours de la Pâque.
Ce terme désigne tout aliment ou produit issu de l’une des cinq espèces
de
cérêales blé, orge épeautre, avoine et
seigle, et qui, sous l‘influence de ferments, sous l’action de la chaleur
où
de l’humidité, a subi le processus
de la fermentation. Tout aliment, contenant un tant soit peu du Hamets
doit
lui-même être considére comme tel. La régle
qui permet généralement d’annuler dans un mélange un aliment
interdit qui y entrerait dans la proportion maximum de
1/6O eme pour pouvoir en autoriser la consommation,
n’a pas eté admise en ce qui concerne le ‘Hamets.
Là, au contraire, la plus infime quantité de Hamets
dans un
aliment rend l’absorption
interdite, de même que la vaisselle
qui le contient pour la durée de Pessah.
La
BEDIKATH’HAMETS ou RECHERCHE du HAMETS :
Avant la BEDIKATH, vous prononcerez
la bénédiction Béni-sois- Tu....… qui nous
a ordonné de faire
disparaître le Hamets.
La Bedikath se fait à
la lueur d’un cierge de cire où à la
seule flamme d’une bougie.
La Bedikath s’etendra à toutes les pièces ou l’on
se rend parfois avec du pain a la main, par exemple la
cave
où l’on tire du vin pour le repas, ou le grenier.
Au-dessus et au-dessous des meubles,des tiroirs,des saillies
des murs à hauteur d’homme,aux cavités pratiquées
dans les murs où les enfants en
jouant pourraient avoir mis du Hamets.
La recherche est conclue par une déclaration d’annulation rédigée
à l’origine en araméen :
« Que tout levain et ‘Hamets qui
se trouvent en ma possession, que je n’ai pas vus,
et n’a pas été enlevés,
soient considérés comme nuls, semblables
à la poussière de la terre. «
Ce ‘Hamets. ainsi que celui qui est réservé pour le repas
du soir et du lendemain matin, est soigneusement gardé
dans un endroit fermé pour éviter qui ne s’éparpille.
Le lendemain vers 11 heures avant que ne soit écoulé
le
délai où il est loisible encore
d’utiliser le Hamets, on brule avec ce ‘Hamets trouvé
la veille, tous les vestiges
de produits fermentés que I’on pourrait encore posséder.
Ensuite, on répète la formule
d’annulation, en introduisant une
légère modification à la bénédiction.
» que je les aie vus ou ne les aie pas vus, que je les
aie détruits ou que je ne les aie pas detruits... "
Toute la vaisselle de ‘Hamets, sera soigneusement nettoyée
et sera mise de côté tandis que celle de Pessa’h fera
son apparition.
DESTRUCTION
ET VENTE du ‘HAMETS
Le verset de la Torah . « Il
ne se trouvera pas de ‘Hamets
en ta possession énonce implicitement toute
interdiction concernant le ‘Hamets
la fête de Pessa’h est
donc marquée par la triple interdictions
de
CONSOMMER d’UTiLISER, et
de POSSEDER du ‘Hamets
pendant les huit jours
de la Pâque.
La défense de consommer
du ‘Hamets entre en vigueur
à veille de la fête,
le 14 Nissan au matin.
A la fin du premier tiers de la journée durant une
heure encore, il sera alors permis d’en tirer un dernier profit
en faire cadeau ou le vendre à un non-juif par exemple.
Si quelqu’un a beaucoup de ‘Hamets qu’il ne peut pas
faire disparaitre totalement , il
devra le vendre à un non-juif avant Pessah;
véritable transaction qui doit
s’effectuer selon les modalités légales
prescrites par la Torah. Pour éviter de
transporter le ‘Hamets chez
l’acheteur non-juif on loue à
ce dernier l’endroit de l’appartement du
vendeur où le ‘Hamets est entreposé.
POINTS
IMPORTANTS à SAVOIR sur PESSAH
Les éléments comestibles du plat
du Séder ont une valeur symbolique, et plus encore,
une valeur d’objets de
Mitzvah, car ils nous permettent, en
les consommant, d’accomplir le Commandement de nous
souvenir de la
Sortie d’Egypte.
De même pour les phrases, questions, réponses et
anécdotes de la Hagada, tout a une signification extrémement
précise. Nous livrons ici quelques courtes explications
de tel ou tel aspect de la table du Séder et de passages de
La Hagada, dans le but de rendre ces
passages vivants pour ceux qui auront à les expliquer à leurs convives
et
pour donner un aperçu à
tous, de ce que l’acte d’accomplir le
Séder peut être important pour leur “santé”
spirituelle, et particulièrement pour leur propre “sortie
d’Egypte”, en tant que libération des entraves intérieures
à un meilleur service envers leur Créateur.
* La disposition des trois Matzoth
rappelle
les trois “mondes” inférieurs (les étapes que suit la Force
Créatrice
de D-ieu pour aboutir au stade de la matière) et le
plat du Séder, qui est posé (de préférence) par dessus
rappelle
le “monde d’Atsilouth”. le stade où les Attributs
Divins se présentent dévoilés. C’est pourquoi chaque mets de ce
plat est disposé suivant la “place”
qu’occupe l’Attribut correspondant dans le Système
Divin, et dans l’âme
humaine (qui en découle) :l’os
sera placé en haut et à droite (par rapport a la personne assise
devant le plat) car
il rappelle l’attribut de ‘Hessed
(Bonté), l’oeuf lui sera
face en haut et à gauche, car il figure la Guevoura
(Rigueur), le Maror
(salade et raifort) sera au milieu du plat
(donc légérement au-dessus des deux premiers
ingredients) comme il convient à l’attribut de Ra’hamim
(Miséricorde). synthèse de la Bonté et de la Rigueur).
le ‘Harosseth (mortier
de pommes, poires, noix et vin) occupera la place
de droite au-dessous du Maror,car il
rappelle l’attribut de Netsa’h
(courage, victoire), qui est un dérivé du Hessed
(le courage est une expansion
comme la bonté), le Carpass
(céléri
ou oignon) lui fera face à gauche car il représente le Hod (reserve,
humilité)
qui est dérivé de la guévoura (la maitrise sur soi
est une application de La rigueur) enfin le
‘Hazeréth (salade et
raifort ) sera placé à équidistance
des deux- mets précédents mais légérement
en dessous car étant Yessod
(le contact) il est la synthèse des impulsions extrémes,
comme Ra’hamim.
Les éléments sont donc au nombre de six, le plat qui les supporte
représentera le septième attrihut Mal’houth,
ou
expression. On aura ainsi reconstitue l’ensemble,
sur un plan symbolique des septs attributs
émotionnels de
D-ieu, dont le septième est La Parole Créatrice de mondes.
Le sens de ce repas, dont la premiere
réalisation eut lieu la nuit-même de la libération d’Egypte était
de rappeler,
de manière vécue et concrète et aussi concrète qu’un repas
peut l’être et qu’il ne suffisait pas que les Attributs de
D-ieu se soient dévoilés et montrés
en Egypte, au sein d’un monde d’idolâtrie et de matérialisme
abattant et
brisant ce système de manière miraculeuse, mais qu’il fallait
que chacun“mange”ce miracle, c’est-à-dire l’ètudie
et le comprenne de manière rationnelle
ou du moins ressentie, ce qui est comparable
à l’introduction d’un
aliment dans les entrailles et a son imprégnation dans le sang
et les tissus.
De meme manger le Séder, c’est littéralement
ingurgiter l’ordre (Séder = ordre) car, si l’on veut sortir du désordre
et de l’anarchie de l'Egypte, où les vraies valeurs sont
bafouées et renversées, il ne faut pas se contenter de subir
l’ordre comme un commandement ou l’on ne
comprend rien, il faut l’introduire en soi, en éprouver le gout et la
saveur, afin de s’en imprégner et de le faire sien.
*Une autre interpretation
présentera les trois Matzoth comme les trois
attributs de l’esprit, qui en s' ajoutant
aux Sept éléments du Plat complétent le total des Dix Attributs
ou Sefiroth.
Par conséquent, et selon la conception
de ‘Hassidouth-’Habad, les Matzoth rappeleront
(de haut en bas) les
attributs de ‘Ho’khmah, Binah, et Daath le concept,
le raisonnement et la connaissance.
* On casse Ia Matza du milieu: celle-ci
est souvent appelée Levi (la
supérieure s’appelle Cohen, l'inférieure
Israel ), parce que la tribu de Lévi
personnifiait la rigueur dans le service de D-ieu, or Ia Binah n'est-elle
pas la
source de toutes les rigueurs (“Ani Binah, Li Guevourah”
- Michlei 8 - 14)
Et le mot“Leviim”les Lévis)n’est-il pas numériquement
équivalent au Nom Elokim,le Nom de D-ieu qui symbolise
la rigueur ?
On casse cette Matza, à la fois pour briser la rigueur, qui
ne doit jamais être entiére, mais nuancée, moderée,et à
la fois pour indiquer que la Binah,
le raisonnement ou compréhension rationnelle, posséde
deux parties bien
distinctes et inégales la plus petite est
laissée sur le plat car la plus petite partie de la compréhension
est celle
que nous employons de manière évidente
et manifeste, la plus grande est cachée (cest l’Afikomâne),
comme la
majeure partie de notre compréhension, qui reste subconsciente
et dissimulée en nous.
C’est aussi pourquoi la délivrance nous vint par Moché
notre Maître, qui était Lévi, et au sujet duquel La Torah
dit (Chemoth 2 - 2) “elle le vit’ et....... “elle
le cacha”, deux expressions qui indiquent le caractère
évident, et le
caractère subconscient de La Binah.
* Toute personne qui a
faim , qu’elle vienne et qu’elle mange : cette phrase d’invitation
qu’on lit au debut de la
Hagada, posséde également des résonnances plus profondes.
C’est tout bonnément D-ieu qui selon le principe de
ce qu'IL fait, IL l' ordonne aussi à Israel d' inviter
chacun au cours de cette nuit : “Toute personne qui a faim de
vérité, qui a faim de vie
, qu’elle vienne à Moi par la Torah,
et je lui assure la satisfaction de son besoin”.
*Toute personne qui en ressent le besoin,
qu’elle vienne et qu’elle consomme le Pessa’h (l'agneau pascal)
si aprés
avoir rassasié sa faim qui est
un besoin primaire elle conçoit la nécéssité d'une
plus grande richesse de vie et
d'une plus grande finesse de comprehension,
qu'elle vienne à Moi par l’étude des textes ésotériques de la Torah,
qui correspondent au terme “Pessa’h” (le Passage, ou le
Saut, un passage à un niveau où il faut “sauter” hors de
soi-même et de son raisonnement habituel) et je lui garantis
là aussi la satisfaction”.Notons que la consommation
de l’agneau pascal devait se faire aprés le repas, une fois
rassasié le besoin primaire.
* Afin de te souvenir
de ta sortie d’Egypte tous les jours
de ta vie le célébre ‘Hassid, Rabbi Hillel de Paritch,
auteur du ‘Pélah-Hariinon' n'avait
coutume, tous les jours de l’année aprés les repas,
de secouer le livre dans
lequel il étudiait pour en faire tomber les éventuelles miettes
de pains,afin,disait-il,d’accomplir le commandement
de “Se souvenir de la sortie d’Egypte”.
* La Torah nous parle
de quatre enfants, l’un est sage, l’un est méchant, l’un est simple,
et le dernier ne sait pas
questionner.
En chaque Juif, disait Ie Rabbi se trouve “l’un”,
c’est-à-dire l’Unique, mais il y est caché, il faut donc oeuvrer
à
ce qu’il se dévoile, Le Rabbi ajoute que par délà les quatre
types d' enfants juifs ,qui se trouvent au Séder et posent
leur question, il existe aujourd’hui un
cinquième enfant qui, lui, ne s’y trouve pas, car
il ne sait même pas que
cette soirée a lieu. A plus forte raison est-ce
vers lui que nous devons déployer nos plus grands efforts,
afin qu’il
ne reste pas étranger à son peuple,
et à sa propre mission sur cette terre, car en son absence rien de ce
que nous
faisons pour notre propre délivrance n'a de sens, et n’aura
d’aboutissement.
* S’il s’était trouvé Ià-bas il
n’aurait pas été sauvé :
La Hagada parle du Méchant, mais elle précise
“là-bas”, aussi le Rabbi explique avant le
Don de Ia Torah,
“là-bas”, le méchant pouvait ne pas être sauvé,
cela n’affectait pas le sort des autres Juifs. Mais maintenant que
nous avons La Torah, présentement et “ici”, personne
ne restera en-dehors de la Délivrance, tout le monde
sera
sauvé.
Votre
Haggadah en phonétique ! en CADEAU
.
Vous pouvez imprimer toute la Haggada en " phonétique " sur notre magazine
en " PDF"
PESSAH CACHER VESAMEAH.
|