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POURIM
POURIM
Pourim
est célébrée le 14 Adar. C’est une fête instauré par Mordekhai pour
se remémorer le miracle de cette époque dont Esther, sa cousine joua
le premier rôle dans le sauvetage de la communauté juive de Perse.
Tout commença vers l’an 3392
quand le roi Assuérus, roi de Perse perdit sa femme la reine Vachti et
voulut se remarier.
Esther
était une belle femme dotée d’une grande humilité fut choisie par
le Roi.
Haman, homme de tête et toujours
à la recherche du pouvoir, était le chef du conseil des ministres.
Sa haine contre les juifs avait
déjà fait le tour du pays. Etant le favori du roi, il prépara un plan
diabolique pour pouvoir ordonner le massacre de tous les juifs du royaume.
Dés que la nouvelle se répandit,
tous les juifs du royaume prirent peur.
Esther par l’intermédiaire de
Mordekhaï, demanda à ce que tous les juifs commencent un jour de jeûne
et qu’ils consacrent 3 jours de prières pour demander grâce à D-.
Esther fit quelques remarques au
Roi et invita le Roi et Haman à une rencontre.
Le Roi n’aimait pas voir Esther
triste et il l’écouta attentivement. Le complot fut découvert et Haman
fut puni.
Le Roi publia un nouveau décret
pour le bien être de la communauté juive dans son royaume.
MA’HATSIT
HACHEKEL : demi sicle
On a usage de donner le Ma'Hatsit
Hachekel en rappel à l'impôt que l'on donnait pour le Temple.
En générale, on donne par
personne, 3 pièces valant la moitié de l’unité monétaire du Pays,
le jour du jeune avant Min'Ha, ou bien le jour de Pourim avant la lecture
de la Meguila. Les ommes récoltées vont en générale vers des Yeshivotes
ou des centres pour des personnes dans le besoin, et la priorité doit
aller vers Israel.
Le
Jeûne d'Esther.
Depuis le 13 Adar nous observons
le jeûne , car la veille de Pourim est un jour de commémoration
ou les juifs de Perse, devaient être exterminé .
Nous devons comprendre un autre
sens d'actualité qui est le "Pardon" par la "Téchouva".
car D- pardonne toute personne
sincère qui veut faire Techouva.
Ce
Jeûne est valable pour tous, sauf pour les femmes enceintes
ou toutes personnes malades même sans gravite. Mais attention, ces personnes
ne mangerons que le strict necessaire à leurs besoins.
.
Nous pouvons manger toute la nuit
, car ce jeûne commence un peu avant le lever du soleil et se termine
le soir.
Mais, toutefois, il faudra l'avoir
prévu avant de s'endormir.
Le 14 Adar nous célébrons Pourim,ce
jour là, nous devons préparer un repas copieux arrosé de
vin dans une convivialité de bonheur et de remerciement à D- pour
nous avoir sauvé .
Le repas commence dans l’après
midi et se terminer dans la soirée, attention pour les veilles de Chabbat.
Nos
sages décidèrent de perpétuer ce miracle pour remercier la grander de
D- en instituant quatre Mitsvots :
ECOUTER LA MEGUILA
Tout Juif doit participer et être
attentif à la lecture de la méguila de la veille au soir et de celle
de la journée du 14.
La lecture de la Méguila peut
commencer dés l'apparition des étoiles et jusqu'a l'aube. Après ce temps;
nous ne remplissons pas notre obligation .Chaque mot doit être prononcé
et surtout entendu par tous.Il est d’usage de faire
du bruit dés la prononciation
par l’officiant du mot « Haman ».
On doit dire les Berakhot debout,
et la Meguila se lira assis . Tous les noms des fils d'Aman
doivent se dire en un seul souffle.
Il est plus sage de suivre la lecture
de la Méguila en même temps que l'officiant. Les femmes qui n'ont pas
eu l'occasion d'entendre la Méguila par un homme, pourront la lire chez
elles.
Il est défendu de manger avant
la récitation de la Méguila.
MATANOT LAEVYONIM
Procéder à la « Matanot Laévyonim
», c'est-à-dire de donner la Tsédaka à au moins 2 pauvres.
MICHLOA’H MANOT : CADEAUX
COMESTIBLES
Offrir à des amis, un panier contenant
environ deux rations de nourriture « Michloah Manot » .Il est
d’usage que les femmes envoyent leurs paniers à d’autres femmes, et
les hommes à d’autres hommes. Cette Mitsva est d’ordre Talmudique
est elle citée dans la Torah (Esther 9-19).
Il est recommandé d’offrir au
moins à une personne ces deux rations.
MICHTE POURIM : Festin
de Pourim
14 Adar, il faudra dresser la table
pour une « Séouda » (séoudat Pourim) dans la joie.Il est recommandé
de boire jusqu'à confondre Mardekhaï et Haman…s’il on les rencontrait.
Dans tous les coins du monde il
est servi les fameux gateaux : « Les Oreilles d’Haman ».
Toute la communauté se déguise
et participe à des spectacles.
Les
Prières
Durant l’Amida et dans le Birkat
Hamazon on doit lire le paragraphe concernant Pourim.
Arbit, Cha'Hrit, et Minha sont
celles des jours ouvrables.
On rajouteà Arbit le psaume
Lamnatsea'h
Al Ayalet... apres la récitation du demi Kadich, et on peut lire la
Meguila.
A Cha'hrit, on fait la lecture
de la Meguila avec ses Berakhot ( sans le Chehe'heyanou). Il faut garder
ses Tefilines pendant toute la prière jusqu'a la fin de la Meguila.
Il
est d'usage de ne pas travailler à Pourim , même si ce jour nùest pas
un "Yom Tov", car il est dit que tout travail
fait ce jour là ne ménera à
rien de concret.
Pourim est un jour ouvrable, mais
il reste solennel et de ce fait, on doit se vêtir d'habits de fêtes.
Au
sujet d'ESTHER
Nous venons de célébrer la fête
de Pourim, il est donc encore opportun de faire mieux connaissance de son
héroïne.
‘‘Où trouve-t-on, dans les
mots de la Torah, une allusion Esther ? ” Demande la Guémarah et elle
répond:
"Car il est dit: “Et je vais
cacher, ou cacher (Aster Astir) ma face en ce jour”.
Ces quelques mots suffisent a décrire
toute la situation contre laquelle Esther dut se battre, toute la tragédie,
mais aussi l’importance cruciale de chacun de ses actes, de ses mots,
de la personnalité d’Esther.
Ces quelques mots, ‘Aster Astir’,
sont des homonymes d’Esther. Si nous voulons comprendre le rôle d’Esther,
nous devons analyser les circonstances historiques qu’elle vécut, cette
période que Dieu décrit comme un double voilement: ‘‘Je vais cacher,
oui cacher Ma Face. ”
Le
Rabbi de Loubavitch explique la répétition du mot “Cacher”
comme
suit: c’est une voilement qui est voile.
C’est une période d’obscurité
ou la Présence de Dieu est cachée, mais ou les Juifs ne le réalisent
même pas.
Les gens se font des illusions
et vivent dans un onde totalement imaginaire. C’est cette confusion totale,
ce manque
d’orientation qui caractérise
toute la période précédant les événements dramatiques de la Meguilah.
Nos
Sages nous disent que si Haman put décréter de massacrer tous les Juifs,
c’est parce que les Juifs devaient être punis pour avoir participé
au festin royal d’Assuérus. Il y avait là-bas une foule d’ivrognes,
qui s’amusaient et qui buvaient du vin dans des récipients qui avaient
servi dans le Saint Temple de Jérusalem.
Le banquet était présidé par
un roi stupide, qui, selon la Guémarah, avait revêtu des habits que ne
portait que le Grand Prêtre Juif a Yom Kippour pour le Beth-Hamikdache.
De plus, il était assis sur le trône construit par le roi Salomon; trône
qui, quelques années auparavant, était encore utilisé par les rois descendants
de la dynastie de David a Jérusalem.
Parmi
les Juifs qui assistaient a ce festin, il y en avait sûrement qui avaient
vu cette même vaisselle, ces mêmes parures, ce même trône, lorsqu’on
en avait fait le véritable usage, dans la ville de Jérusalem, détruite
depuis peu.
D’autres en avaient sûrement
entendu parler, par leurs parents.
Le souvenir de la destruction de
Jérusalem et du Temple était sûrement encore vivace dans l’esprit
du peuple juif; cela datait seulement de quelques dizaines d’années.
Or, non seulement certains Juifs
eurent le coeur d’assister a pareil¬le fête, mais de plus, us s’y
amusèrent, y prirent goût.
“Aster Astir”, un voilement
cache, c’est cela! Non seulement ces Juifs assistaient à la profanation
des ustensiles sacrés du Temple, mais l’obscurité était si grande,
qu’ils en éprouvaient (en plus) du plaisir. Telle était l’atmosphère
qui régnait sur la communauté juive de la capitale du plus grand empire
de I’époque.
Tel
est le tableau de ce drame décrit dans la Méguilah, qui est si justement
appelée ‘‘le livre d’Esther”.
Le fait qu’Esther, bien malgré
elle, fut favorisée par le roi Assuérus et nommée reine, devait être
la source d’une confusion accrue, d’une nonchalante complaisance:
“Nous avons une sœur a la Cour
du roi “ aurait pu devenir le slogan de “l’opinion publique“ juive
de l’époque. C’est a un moment de complet laisser-aller qu’Esther
devint l’instrument de la Providence Divine, le sauveur a jamais célébré
de son peuple, de notre peuple.
Mais
qui était Esther?
Nous savons peu de choses de ses
parents, de son enfance.
Son père était mort avant sa
naissance, sa mère était morte en lui donnant le jour.
Elle fut élevée par son oncle
Mordé’hai, un des plus grands chefs juifs de sa génération. Il sut
reconnaître sa valeur des sa plus tendre enfance, et mit tous ses efforts
dans son éducation. Et c’est bien de Mordé’hai que lui venait le
courage qui lui permit plus tard de sauver son peuple.
A la suite de tous les événements
décrits dans la Méguilah, Esther se trouva soudain face a tous les projecteurs
de l’actualité. Elle devenait l’Impératrice de Perse, de l’empire
dominant, politiquement et culturellement, sur le monde entier. Durant
la longue préparation qu’elle dut endurer, elle put se rendre compte
de la corruption et de la dépravation que cachait tout ce faste.
Elle se familiarisa avec les cou¬tumes
de cet empire ou la Loi était, officiellement, tellement suivie a la lettre,
qu’une fois un décret royal signé, il était irrévocable, quelles
que soient les circonstances. Nos Sages disent que c’était un empire
ou le roi ‘‘tue sa femme pour garder son ami et son ami pour garder
sa femme “. Esther réalisa que c’est parce qu’elle était reine,
que le peuple juif négligeait ses devoirs. Et pourtant, sa position était
bien instable.
Puis tout arriva: le roi et Haman
s’assirent pour boire et le terrible décret fut proclamé; et les Juifs
de Suze furent douloureusement étonnés.
Mordé’hai
demanda alors a Esther de plaider pour son peuple devant le roi. Mais Esther
lui fit remarquer que c’était impossible: le protocole prévoyait que
nul ne pouvait apparaître devant le roi sans y avoir été invite, sous
peine de mort. Mordé’hai insista et Esther lui dit : ‘‘ Va, rassemble
tous les Juifs de Suze et qu’ils jeûnent pour moi, sans manger ni boire
pendant 3 jours et 3 nuits; moi aussi, et mes servantes, nous allons jeûner.
“
Mordé’hai rassembla les enfants
des écoles juives, et étudia avec eux. Lui, le chef de la génération,
le grand diplomate, le Sage renommé s’occupa de petits enfants, et les
fit étudier la Torah. Et c’était là une époque ou toute la communauté
juive était en danger, ou ses jours semblaient être comptés.
C’est d’Esther et de Mordé’hai
que nous apprenons comment se préparer pour une démarche aussi dangereuse,
par le jeune et la prière, par la propagation de l’étude de la Torah
chez les enfants juifs. Car le monde tient par le souffle des petits enfants
qui étudient la Torah.
Et le résultat fut miraculeux.
En apprenant qu’Esther faisait le sacrifice de sa vie, le peuple juif
changea radicalement d’attitude.
A
la négligence succéda une ferveur renouvelée dans l’accomplissement
de la Torah et des Mitsvot.
La Guémarah témoigne que ce fut
là une époque ou les Juifs acceptèrent de nouveau la Torah, comme au
temps de Moché Rabénou, et du don sinaïtique.
Non seulement Haman et ses fils,
descendants d’Amalek, furent pendus, mais aussi le ‘‘Amalek“
intérieur de chaque Juif fut détruit, grâce a la tentative désespérée
d’Esther. Ainsi le calendrier juif put s’enrichir d’une nouvelle
fête qui, dit la Méguilah, ‘‘ne quittera pas les Juifs et ne sera
pas oubliée de leur descendance “.
Notre époque, n’est-elle pas
comparable a celle d’Esther?
‘‘Aster
Astir“, la Face de Dieu est doublement cachée; le peuple juif dans
son ensemble, se rendit compte que l’Existence de Dieu est voilée. Lorsque
deux enfants jouent a cache-cache, mais que celui qui doit trouver ne cherche
même pas celui qui est cache, ce n’est plus un jeu, c’est un drame!
C’est a ce moment-là que nous devons rappeler le souvenir du sacrifice
d’Esther et réveiller la conscience endormie de la génération qui
ne cherche même pas, qui ne sait pas qu’il y a Dieu qui est cache derrière
tous les décrets, derrière les actes de ceux qui nous gouvernent.
Le Baal Chem Tov explique que dans
les mots ‘‘Aster Astir “ est sous-entendu, c a c h e, le ‘‘Ano’hi
“: ‘‘Je“ qui représente Dieu.
En .effet, la première lettre,
Aleph, de (Aster) représente, en grammaire, la première personne du singulier
au futur.
Le nom de Dieu n’est pas mentionné
explicitement dans la Méguilah, et pourtant Dieu est tou¬jours partout,
même pendant les périodes les plus sombres de ‘‘Aster Astir“. Telle
est la leçon que nous pouvons apprendre d’Esther, le sacrifice de soi
de cette femme juive ne sera pas oublié du peuple juif.
Nos
remerciement a :
A la personne " Anonyme"qui
a la gentillesse de nous faire parvenir ce document " Au sujet d'Esther"
par émail.
Nous serions heureux de citer
les sources. Contact : priorite1@yahoo.com
Copyright
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