Téhilim
120
Psaume 120 (Chir)
David s’en prend
ici à ceux qui médisent, soulignant le tort qui est causé de cette façon,
bien au-delà de celui d’une arme, y compris à une grande distance.
(1) Les quinze Psaumes
suivants sont des “ Cantique des degrés ”, composés pour que les
Léviim les chantent en montant les quinze marches qui conduisaient vers
l’entrée du Sanctuaire,dans
le Temple (Metsoudat David).Le Midrash rapporte que notre père Yaakov,
pendant les vingt années difficiles qu’il passa auprès de Lavan, récita,
lui aussi, ces quinze “ Cantiques des degrés ”,correspondant aux quinze
ans au cours desquels les trois Patriarches à la fois, Avraham, Its’hak
et Yaakov,vivaient conjointement dans ce monde. Ces vingt ans furent très
difficiles pour Yaakov,
mais il savait que sa
situation s’améliorerait par la suite et ses difficultés ne
l’empêchèrent donc
pas de chanter joyeusement(Likouteï Si’hot, tome 20, p 413).
(3) David s’adresse ici
à la langue perfide : “ Que faire de plus pour t’empêcher de nuire
? Ne t’a-ton pas d’ores et déjà confié à deux gardiens, les lèvres
et les dents ? ” (Metsoudat David).
(4) Les braises des genêts
brûlent très longtemps, y compris lorsqu’elles semblent être déjà
consumées. De même, le tort causé par la médisance est durable
(Metsoudat David).
En outre, les braises
des genêts sont chaudes à l’intérieur et froides à l’extérieur,
tout comme la médisance
peut se cacher et même prendre l’apparence d’une bonne intention (Rachi).]
(5) Méche’h et Kédar
font allusion aux peuples auprès desquels Israël se trouvait en exil.
En effet, la médisance est également la source de l’exil (Metsoudat
David).
*Source
: http://www.loubavitch.fr *
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