Téhilim
126
Psaume 126 (Chir)
Ce Psaume fait référence
à la délivrance future. Il compare l’effort consenti pendant
la période de l’exil
au labeur d’un homme qui plante dans une contrée aride, puis
qui implore D.ieu de
lui accorder la pluie, afin qu’il ne subisse pas une perte.
Par la suite, quand
il a le mérite de récolter le fruit de son travail, il prononce une action
de grâce pour le Saint béni soit-Il, comme nous le ferons nous-mêmes,
lors
de la délivrance.
(1) Après la venue du
Machia’h, il semblera que l’exil n’aura été qu’un mauvais
rêve (Metsoudat David).
De fait, l’exil est comparé au rêve, au cours duquel deux éléments
antagonistes peuvent se manifester simultanément. Et, il en est de même
pour la période de l’exil. Un homme peut alors prier avec la plus grande
ferveur, puis, pendant le reste de la journée, se comporter comme s’il
n’avait pas prié du
tout (Torah Or, page 28c).
le rêve offre à l’homme une vision parfaite. Son corps
est alors calme, tranquille
et reposé. De même, l’action de l’homme, dans ce monde, peut être
fructueuse également quand elle relève du mal. Un homme doit donc formuler
le souhait qu’après la délivrance, “ notre bouche s’emplira de
rire ”,
qu’il n’aura pas honte
de son comportement (Séfer Ha Maamarim Ha Ketsarim,
page 243).
(2) La valeur numérique
du mot Az, “ alors ”, est huit, chiffre qui fait allusion au surnaturel,
par opposition au sept, correspondant au cycle hebdomadaire.“ Alors”
quand viendra la délivrance,nous serons spécifiquement liés à notre
ancêtre Its'hak comme l’affirme le Talmud, au traité Chabbat, dont
le nom évoque étymologi --quement le rire.En outre, la valeur numérique
d’Its’hak est deux cent huit,soit huit fois vingt-six, c’est-à-dire
huit fois la valeur numérique du Nom divin, le
Tétragramme (Séfer Ha
Si’hot 5748, tome 2, page 416).
(5) Les Juifs sèment de
bonnes actions, en exil et il peut parfois leur arriver de le
faire en pleurant, dans
la souffrance. Mais, quand la délivrance sera effective, ils en recevront
la rétribution en chantant joyeusement (Rachi).
(6) Ce verset fait allusion
à la Lumière divine qui est accordée au Juste. Celui-ci
peut pleurer en la recevant,
tout comme Yossef pleura au cou de son frèreBinyamin. En effet, il craindra
qu’elle se perde ou qu’elle soit diminuée, en se trouvant ici-bas.
Puis, lorsqu’il conduira à son terme la mission qui lui est confiée
ici-bas, il pourra chanter joyeusement, en observant les nombreuses “
récoltes ” qu’il aura obtenu, grâce à cette lumière (Chaareï Techouva,
page 64b).
*Source
: http://www.loubavitch.fr *
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