Téhilim
127
Psaume 127 (Chir)
Ce Psaume relate de
quelle manière le roi David fit des remontrances à sa génération. Avant
tout, il enseigna à son fils Chlomo la nécessité de consacrer toutes
ses actions au Nom de D.ieu. Ce Psaume condamne également les commerçants
s’investissant, jour et nuit, en leurs activités matérielles.
(1) On sait que David réunit
lui-même toutes les matières premières qui étaient destinées à la
construction du Temple.Malgré cela, D.ieu accorda à son fils Chlomo
le mérite de le construire.
David constate donc ici que :“si l’Eternel ne construit pas une maison,
ses bâtisseurs investissent leurs efforts en elle vainement”,car le
succès de l’homme dépend uniquement de la Volonté de D.ieu (Ibn Ezra).
De fait, le Psaume précédent
faisait allusion au rassemblement des exilés, alors
que celui-ci parle de
la reconstruction du Temple. Des avis divergents sont émis
sur l’ordre dans lequel
interviendront ces deux événements et une indication, à ce sujet, peut
être trouvée ici. En effet, le rassemblement des exilés fait allusion
à la réintégration, dans le domaine de la sainteté, des parcelles de
Divinité qui sont disséminées au sein de la matière. Ce Psaume permet
donc d’établir que le Temple sera reconstruit uniquement à l’issue
de cette réintégration (Séfer Itvaadouyot 5747,
page 530). En outre, les
bâtisseurs possédant la bénédiction de D.ieu sont ceux qui étudient
la Torah et qui donnent de la Tsédaka. Dans le monde futur, tout ce qui
aura été construit de
cette façon apparaîtra à l’évidence (Likouteï Torah, Devarim, page
30d).
(2) Ceux qui consacrent
leur journée à leurs activités commerciales, les absorbant totalement,
se fatiguent en vain. Ils ne gagneront pas, de cette façon, un sou de
plus que ce qui leur a été imparti par D., Qui, en réalité, accorde
Sa bénédiction à ceux
qui écartent le sommeil
dans le but de se consacrer à l’étude de la Torah.
(Metsoudat David).
(3) Celui qui souhaite
accumuler une immense richesse pour la laisser ensuite en héritage à
ses enfants doit savoir que ces enfants sont eux-mêmes la plus grande
richesse, que D.ieu accorde à qui Il souhaite (Metsoudat David).
(4) La mort de l’ennemi
est imputée au guerrier et non à la flèche. De même, un enfant ayant
reçu une bonne éducation constitue le véritable éloge de ses parents
(Metsoudat David).
(5) Les “ ennemis ”
dont il est question dans ce verset sont les érudits de la Torah, discutant
la Loi et émettant des avis divergents, à son propos. Les enfants ayant
reçu une bonne éducation sauront parler de manière intelligente et savante,
en présence de ces érudits. Ils ne connaîtront donc pas la honte (Metsoudat
David).
*Source
: http://www.loubavitch.fr *
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