Téhilim
146
Psaume 146 (Halélouya)
Ce Psaume inspire à
l’homme la Techouva,lui suggère l’accomplissement de bonnes actions
pendant le courant de sa vie, ici-bas.Il
souligne que l’on ne doit pas placer sa confiance en l’homme, qui ne
peut même pas se sauver lui-même, puisqu’à tout moment, il peut perdre
la vie. Il est donc judicieux de s’en remettre uniquement au Saint béni
soit-Il, Qui Seul peut accomplir tout ce qu’Il désire.
(1) Dans ce verset, David
s’adresse, tout d’abord, à l’ensemble du peuple d’Israël, pour
lui demander de “ louer D.ieu ”, puis il fait référence à sa propre
personne et formule un souhait : “ que mon âme loue l’Eternel ”
(Ibn Ezra). Plus généralement,
la racine hébraïque
Hallel signifie à la fois louer et révéler.
De fait,c’est bien en
louant D.que l’on obtient Sa révélation.La proximité de ces deux notions
peut être déduite de l’image suivante.
Un érudit, méditant
à un concept très abstrait, se détache de ce qui l’entoure pour
s’approfondir dans sa
réflexion. En conséquence, si l’on souhaite convaincre cet érudit
de venir en aide à une autre personne, on doit, au préalable, rétablir
sa
relation avec la réalité
concrète. Dans ce but, on fera, en sa présence, l’éloge de sa générosité,
ce qui lui permettra de prendre conscience qu’il possède effectivement
un tel sentiment et peut
s’en servir.
Il en est donc de même
pour ce qui fait l’objet de notre propos. En prononçant la louange de
D.ieu, on met en éveil Son Attribut de compassion. De la sorte, on obtient
que celui-ci ne reste pas caché (Yohel Or).
(2)L’expression :“durant
mon existence” peut aussi être traduite plus textuel-
-lement “ avec mon ajout
”. Une telle lecture fait spécifiquement référence au corps, qui “
s’ajoute ” à l’âme. Ainsi, l’âme est bien l’essence de la
personnalité humaine
et le corps ne fait que
se surajouter à elle. Ce verset souligne donc la nécessité de louer
D. à la fois par son âme et par son corps (Séfer Ha Maamarim 5717, page
13).
En effet, l’une et l’autre
n’ont pas la même nature. L’âme, liée au Nomdivin Avaya,
n’est pas à l’origine
de la création du corps, émanant lui-même du Nom Elokim.
En revanche, cette âme
est soumise à D.ieu, Qui réalisa l’ensemble de la création à partir
du néant. Grâce à cette soumission, l’union entre l’âme et le corps
devient possible (Tanya, page 80b).
(7) L’expression “
Ceux qui sont oppressés ”, dans ce verset, fait allusion aux parcelles
de sainteté qui sont tombés au sein de la matière, lors de la création
et qui ont ainsi été placées sous l’emprise des forces du mal. En
leur “ rendant justice ”, D.ieu les prend en pitié et Il leur permet
de réintégrer leur source, le domaine de la sainteté (Séfer Ha Maamarim
5659, page 173).
(9) D.ieu “ bouleverse
la voie des impies ” en dirigeant leur coeur vers la perfidie, dès lors
que telleest leur inclination naturelle (Metsoudat David).
*Source : http://www.loubavitch.fr
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