Téhilim
147
Psaume 147 (Halélouya)
Ce Psaume décrit la
grandeur de D.ieu, Son immense bienfait et Sa bonté envers Ses créatures.
(3) D.ieu “ guérit ”
Lui-même “ celui qui a le coeur brisé ”, quelle que puisse être
sa situation par ailleurs dès lors que cet homme est soucieux, empli d’amertume.
Constatant son désir de s’améliorer, D.ieu “ pansera ses blessures
” (Séfer Ha Maamarim Ha Ketsarim, page 246).
(9) Le petit du corbeau
a un aspect physique très différent de ce qu’il est à l’âge adulte.
De ce fait, sa mère l’abandonne, ne reconnaissant pas son enfant en
lui. Dès lors, celui-ci en appelle à D.ieu, Qui accomplira un miracle
et lui enverra des insectes afin qu’il puisse s’en nourrir (Radak).
(15) La “ Parole ”
de D.ieu qui “ court promptement ” sur la terre est la pluie, à laquelle
D.ieu confie la mission d’irriguer les champs (Metsoudat David). Plus
généralement, il est deux sortes d’influences que D.ieu accorde à
la création, d’une part “ Son Commandement ”, qui s’y révèle
lentement et progressivement, traversant les différents stades de l’enchaînement
des mondes et s’en imprégnant,
d’autre part “ Sa
Parole ” qui “ court promptement ”, se révélant instantanément
en sa destination finale. La première forme d’influence émane d’un
stade limité et elle
se révèle comme telle,
alors que la seconde est le reflet de l’Infini divin, qui transcende
toutes les limites (Likouteï Si’hot, tome 20, page 98).
(16) La neige, comme la
laine, est blanche. Le givre, en revanche, est comparé aux cendres, qui
ne sont pas blanches et qui se répandent facilement. Il en est donc de
même, quand le givre se forme, pendant les matins glacés. Telle est l’image
suggérée par les termes de ce verset (Metsoudat David).
(18) D.ieu envoie au monde
le soleil ou la pluie et, de la sorte, Il fait fondre la neige et le givre.
Par la suite, à l’issue de ce dégel, “ Il fait souffler Son vent
et les eaux
s’écoulent ” (Metsoudat
David).
(19) Les “ Propos ”
de D.ieu sont la Torah, qu’Il donna à Yaakov, c’est-à-dire ici à
l’ensemble du peuple d’Israël, y compris à ceux qui n’en saisissent
pas la dimension cachée. Néanmoins, D.ieu fit spécifiquement connaître
la signification profonde de
“ Ses Statuts et Ses
Ordonnances ” à “ Israël ”, c’est-à-dire uniquement aux plus
grands érudits (Zohar). Le Midrash déduit de ce verset que D.ieu accomplit
Lui-même ce qu’Il demande aux Juifs de faire, de sorte que les Mitsvot
sont
bien “ Ses ” Statuts
et “ Ses ” Préceptes. On peut en déduire la réciprocité de cette
relation. En conséquence, l’homme qui met en pratique la Torah et les
Mitsvot sera en mesure d’obtenir la satisfaction de ses propres besoins
(Séfer Itvaadouyot 5745, tome 4, page 2568).
*Source : http://www.loubavitch.fr
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