Pérék
150 - Téhilim 150
Après la lecture des
Tehilim, on récite les versets suivants :
Que de Sion émane
la délivrance d’Israël. Lorsque l’Eternel fera revenir de la captivité
Son peuple, Yaakov
exultera et Israël se réjouira.
Mais, la libération
des Justes proviendra de l’Eternel, leur Puissance au moment de
la détresse.L’Eternel les a aidés et Il leur a permis d’échapper.Il
leur permettra d’échapper aux impies et Il les sauvera, car ils ont
trouvé refuge en Lui.
(1) Dans ce verset, la
“ sainteté ” correspond au monde des anges et le “ firmament de
Sa
puissance ” aux sphères
célestes, par l’intermédiaire desquelles cette puissance peut se révéler
(Metsoudat David).
(2) Ces versets décrivent
la grandeur de D.ieu, la manière dont les anges glorifient Son Nom. C’est
le sens de : “ Louez-Le pour Ses hauts-faits. Louez-Le pour Son immense
grandeur ”. En effet, Son immense grandeur est établie à travers
ces louanges, portant
sur Ses hauts-faits, qu’Il
réalisa après avoir contracté Sa Lumière pour faire une place
à
la création. Son Essence,
en revanche, est infinie et l’on ne sait pas L’exprimer par les mots,
ni, a fortiori, en donner une longue description. Il est donc impossible
d’en faire
l’éloge (Séfer Ha
Maamarim 5565, page 701).
(3) Tous ces instruments
étaient joués, dans le Temple, par les Léviim. Chacun d’eux correspondait
à une certaine forme d’émotion, émanant du cœur. Ainsi, le Chofar
symbolise l’attribut de rigueur, provoquant l’amertume et brisant le
cœur, alors que la harpe et la lyre, émanant de l’attribut de bonté,
suscitent la joie et le plaisir. Selon cette définition, le service de
D.ieu des Léviim avait effectivement pour effet de donner une expression
concrète à ces émotions et la louange de D.ieu révélait Sa Lumière
ici-bas (Séfer Ha Maamarim 5563, pages 210 et 236).
(6) Selon une lecture littérale,
l’expression : “ tout être possédant une âme loue D.ieu ” signifie
également : “ que l’intégralité de l’âme loue D.ieu ”, ce qui
veut dire qu’elle doit
le faire avec les dix
forces dont elle dispose, lesquelles correspondent précisément à dix
louanges de ce verset (Séfer Itvaadouyot 5747, tome 3, page 415). Selon
une autre interprétation, on peut lire également : “ toute respiration
loue D. ”. Le verset souligne ainsi que quiconque respire se doit de
louer D.ieu (Yalkout Chimeoni).
Plus généralement, toutes
les louanges de D. qui sont prononcées par l’homme doivent émaner de
son âme. C’est à cette condition qu’elles lui feront acquérir une
part dans le monde futur (Meïri).
Source
: http://www.loubavitch.fr
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